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Dimanche 11 mai : La scène du crime !

Au hameau paisible des Michels, des fleurs sur un banc!

 

Elles semblent avoir été disséquées, surement pour percer quelque mystère… Des étamines pourvues encore d’anthères, des pistils gisent là, même plusieurs pétales et sépales ont été recensés. Nous avons trouvé des loupes, arme préférée des botanistes. Nos soupçons se portent sur un groupe de sept personnes de tout âge aperçues à déambuler dans le hameau et en train de discuter autour d’un Robinier et d’un Phlomis.

Après interrogatoire des habitants qui ont surpris des conversations, il semble qu’ils vont continuer à faire plus amples connaissance avec les fleurs les 17 mai à Peypin d’Aigues https://latelierbota.eu/events/a-la-recherche-des-plantes-medicinales-au-mirail/ et le 21 mai à Aubagne https://latelierbota.eu/events/fleurs-et-insectes-une-longue-histoire-damour/. Affaire à suivre…

Samedi 19 avril : ouf, la pluie s’est absentée momentanément. Notre groupe de dix personnes s’est élancé à 14h pour la cueillette de plantes sauvages comestibles. En cette saison, il s’agit essentiellement de salades. Mais avant d’arriver sur la zone où la majorité des herbacées comestibles ont élu domicile, nous avons croisé des aromatiques (thym, sarriette, romarin) et des orchidées du genre Ophrys

Ce sont silènes, pimprenelle, roquettes, laiterons, brocoli sauvage qui ont constitué notre salade champêtre en guise de goûter. Les gourmands du groupe ont pu se régaler des produits de la miellerie de Virginie et Richard.

Sur le retour (bien venté à ce moment -là), nous avons rencontré la galinette! Non, pas la cendrée 😉 mais une salade douce aux feuilles très découpées. 

Si la météo nous gratifie encore de quelques pluies, nous repartirons à la recherche de salades sauvages pour ceux qui n’ont pas pu venir sur ces séances précédentes. Soyez à l’affut sur cette page :

https://latelierbota.eu/les-sorties-proposees/

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Ce samedi 12 avril, nous étions 7 à partir sur le chemin des rois pour atteindre la chapelle du St Pilon sur la Sainte Baume. Objectif : pique-niquer sur l’adret à l’abri du vent et avec la chaleur du soleil. Pour cela nous avons marché à belle allure, avec des pauses botaniques régulières qui ont permis de reconnaître hêtre, érables, chêne pubescent, tilleul, cornouiller mâle avec leur tout début de feuillaison. 

Les herbacées de sous-bois n’étaient pas en reste : hépatique trilobée, ficaire, violette… 

Au sommet du massif, quelques uns ont partagé leur spécialité : une tarte aux herbes sauvages, et même un ti-ponch (avec modération). Un café ou un thé à la menthe et la micro-sieste pour clôturer la pause.

Redescente par le chemin du canapé où nous avons pu admirer hêtres et ifs de tailles remarquables. Cinq heures au total qui nous ont donné l’occasion d’échanger sur de nombreux sujets autour du Vivant.

Cela vous tente également? Prochaine sortie avec des temps d’échanges possibles autour d’un repas le 21 mai à Aubagne : https://latelierbota.eu/events/fleurs-et-insectes-une-longue-histoire-damour/

Mercredi 2 avril, à Kirbon, sur les hauteurs de Trets. En avril, ne te découvre pas d’un fil. L’adage est bien respecté ce matin. Bonnets et capuches sont de rigueur à cause d’une brise bien fraîche. Mais nous abandonnerons ces couvre-chefs quelques minutes après être entrés dans la pinède. 

Thym et sarriette sont nos premières rencontres aromatiques. Puis parmi d’autres, plantain et silène enflé (au goût de petit pois cru). En changeant d’écosystème au fur et à mesure de la balade, nous découvrons d’autres espèces : brocoli sauvage, fenouil, roquette blanche… Et toutes ces plantes vont finir dans une assiette, accompagnée d’une vinaigrette maison, d’un pain au céréales et d’un fromage de chèvre acheté à coté du parking de départ. Un régal!

On renouvelle la balade (et la dégustation) le samedi 19 avril. L’inscription se fait ici : https://latelierbota.eu/events/a-la-recherche-de-salades-sauvages-et-autres-plantes-a-deguster-a-kirbon-2/

Au plaisir de vous voir!

Ce 29 mars 2025, la météo a failli nous jouer encore des tours sur cette sortie à la Ciotat. Déjà reportée en février, le vent s’est invité mais a fini par être plutôt discret et nous a permis de maintenir la balade en pays ciotaden.

Au programme, déambulation dans le parc Mugel où les végétaux « exotiques » se sont acclimatés, rapportés par des expéditions par delà les mers : oiseau du paradis, eucalyptus, bambous, palmiers en tout genre, plumbago

Le tout est installé sur une roche formée par l’apport d’éléments d’un ancien fleuve le poudingue (rien à voir avec le gâteau anglais).

Lorsque nous sommes sortis du parc proprement dit, la garrigue (sur sol calcaire) avait quelques airs de maquis (sur sol siliceux) avec la présence de Pistachier lentisque, d’arbousiers, de chênes liège… Et sur le retour, ce sont des orchidées qui ont clôturé la balade notamment l’Orchis bouffon qui se « prélassait » au soleil  sur un talus enherbé. 

Ce samedi 1er mars, la balade était complète pour explorer le parc St Pons à Gemenos où le Fauge serpente à travers cet espace naturel. Le printemps pointe le bout de son nez par ses températures mais pas encore les feuilles des arbres à feuillage caduc ou marcescent. C’était d’ailleurs le défi : reconnaître les arbres à leurs bourgeons, fruits et éventuellement écorce. La particularité de ce lieu (une des extrémités du massif de la Sainte Baume) 

est qu’il abrite des Charmes et des Hêtres, très peu présents dans le département. Bourgeons allongés, globuleux, colorés, ou fruits sous formes de samares, akènes… tels étaient les critères pour nommer les ligneux croisés : Marronnier, Hêtre, Érables, Charme, Frêne et bien d’autres encore.

Prochaine étape : voir les arbres au printemps avec leurs jeunes feuilles dont certaines sont comestibles ! Pour cela, rendez-vous sur https://latelierbota.eu/les-sorties-proposees/ pour l’agenda des sorties futures !

L’ethnobotanique était au menu du 25 janvier 2025 à Rousset pour les 15 convives. Roland de l’association « les Incroyables Comestibles de Rousset » nous a offert café et infusion avant de démarrer les « agapes botaniques ».

Un détour préalable pour saluer un Pin à l’âge vénérable d’au moins 70 ans menacé par des tronçonneuses. Son tort? Avoir des racines traçantes  (comme tous les Pins) et soulever le goudron sur deux places de parking… Notre déambulation roussetaine nous a menés à des arrêts surprenants (un écoulement d’eau où la menthe s’est installée), gourmands (roquette, mauve, fenouil sur des bords de champs) ou bien résilients (achillée millefeuille sur une zone enherbée urbaine sans intervention humaine).

Vous avez loupé cette balade? Le 15 mars, on reparle ethnobotanique à Puyloubier cette fois-ci. Les inscriptions se font ici: https://latelierbota.eu/events/premiers-pas-en-ethnobotanique-puyloubier/

Dimanche matin. 15 décembre 2024. 10h❄️ Au bord du fleuve local, l’Arc. 💦 Entre Trets et Puyloubier. 9 botanistes dont le botaniste de l’année 2024 ! 🥇Du soleil et peu de vent 🌬
Voilà, le décor est planté pour deux heures de balade à travers la ripisylve de l’Arc.
Nous avons croisé aussi bien des espèces typiques du milieu (comme les peupliers, les frênes, les phragmites, les chélidoines, que l’on appelle également herbes à verrues, les sureaux…), que des espèces plutôt inféodées au monde agricole ou aux terrains secs (érables champêtres, rouvet blanc, aubépine…) 🌿🌸
Même sans feuilles pour les caduques, nous avons trouvé des astuces pour les reconnaître, grâce aux bourgeons, aux fruits et à l’écorce.
Et pour approfondir ces connaissances, le 1er mars 2025 dans la forêt de St Pons (Gémenos), nous déambulerons le long du Fauge avec des clés de détermination et de compréhension 🙂 Peut-être percerons nous quelques secrets… 🍁
Par un bel après-midi ensoleillé d’un mercredi 27 novembre 2024, nous étions un groupe de 10 personnes parties à la découverte du sentier botanique de Saint Ser, au pied de la Sainte Victoire 🗻
Ce sentier a été réalisé suite à l’incendie de 1989 qui a brûlé 5000 ha de forêt. Mais comme les végétaux « ne tiennent pas en place » au bout de plusieurs années, l’objectif était d’essayer de retrouver la plante correspondant au panonceau.
La balade a permis d’évoquer les opérations de reboisement anciennes et actuelles, de nommer les différents chênes et pins présents sur le parcours, de découvrir (entre autres) la globulaire, la stéhéline et même une bruyère supportant le terrain calcaire de la région.

Et décidément les participantes sont innovantes! Il y a dorénavant des adeptes du yoga des botanistes. A découvrir sur une prochaine sortie pour les curieux de nature !

Samedi 16 novembre 2024, c’était, non pas soirée mousse, mais après-midi Bryophytes !

10 personnes se sont jointes à l’aventure. Le lieu de cette exploration d’un monde lilliputien était Roques hautes, au pied de la Sainte Victoire. Nous avons pu observer à la loupe ces végétaux encore très dépendants de l’eau mais qui possèdent également le super-pouvoir de reviviscence: ils sont capables de « renaître » après des périodes d’extrême sécheresse pouvant aller jusqu’à plusieurs années !

Fort de quelques notions de vocabulaire spécifique à ce groupe de végétaux, après avoir appréhender leur cycle de reproduction, (et après une petite séance de réchauffement musculaire), nous sommes allés nommer des espèces de Bryophytes à l’aide d’une clé de détermination locale. Nous avons fait la connaissance d’Encalypta vulgaris, d’Hypnum cupressiformes, Grimmia pulvinata

Si vous aussi, vous souhaitez rencontrer ce monde moussu méconnu, rendez-vous au printemps 2025 pour une nouvelle séance !

Saviez-vous ce que faisaient les gemmeurs autrefois en Provence? Pourquoi certaines plantes que l’on trouve au détour de rues s’appellent ruine de Rome? Et le Lierre, bénéfique ou pas pour les humains?
Ce sont ces questions et bien d’autres auxquelles nous avons répondu cet après-midi ensoleillé du 30 octobre 2024, sur la commune de Peynier. La sortie de ce jour consistait en un aperçu d’ethnobotanique, une science qui étudie les relations entre l’homme et les plantes, depuis la nuit des temps. Quinze personnes dans une ambiance joyeuse ont répondu présentes pour ce rendez-vous champêtre. L’association des Incroyables Comestibles de Rousset a été représentée par plusieurs de leurs adhérents.

L’an prochain, une autre sortie d’ethnobotanique aura lieu  à Rousset, (arrivé deuxième sur le sondage, à une voix près…). La date exacte sera communiquée dans moins d’un mois.

En attendant, soyez curieux. Faites le test, choisissez une plante plutôt commune près de chez vous et cherchez les différents usages passés et présents ainsi que les anecdotes sur son nom. Je parie une pièce en chocolat que vous serez surpris de ce que vous allez apprendre!

Le 12 octobre 2024, c’est sur la Sainte Baume que le groupe de botanistes en herbe a bravé un temps incertain. L’ubac de cette montagne, sacrée pour de nombreuses personnes et depuis des siècles, est la photographie du paysage provençal d’il y a au moins deux mille ans. Des arbres centenaires (et plus si affinité) comme des hêtres, des tilleuls, des chênes commençaient à arborer leurs couleurs d’automne.

Les champignons n’étaient pas en reste avec leur diversité de formes et de colorations. Une danse dans un cercle « cryptogamique » a même été esquissée…

Côté faune, les sangliers ont laissé de belles traces de labour dans une terre noire d’humus, les différents pics ont gratifié les arbres morts de jolies ouvertures bien circulaires à la recherche de larves appétissantes. Et les derniers insectes courageux ont pris la pause pour la photographe.

Samedi 28 septembre 2024, 15 personnes se sont lancées à l’assaut du fleuve aixois : l’Arc (et oui, c’est bien un fleuve puisqu’il se jette dans l’étang de Berre qui est en connexion avec la mer).

Une exploration des ligneux de la ripisylve : Frêne, Platane, Orme, Peuplier tremble et Peuplier blanc pour les arbres, Cornouiller sanguin, Églantier et Aubépine pour les arbustes.

Les herbacées étaient plus discrètes (à part un Plantain très majeur) car nous arrivons à la fin des la saison des inflorescences. Mention spéciale au Grémil officinal dont les fruits font penser à des perles (pour les plus poétiques) ou des petites pierres blanches. D’ailleurs son nom scientifique Lithospermum officinale en est une évocation : Litho : pierre et spermum graine.

La sortie était complète, et nous avons dû refuser des personnes. Mais rien n’est perdu car nous la reproposons le 15 décembre https://latelierbota.eu/events/a-la-decouverte-des-vegetaux-de-ripisylve-en_hiver/

Ce samedi 14 septembre 2024, un joyeux et studieux groupe de six personnes est parti voir la famille. Non, en réalité quelques familles botaniques. 

Ce sont les Apiacées (que l’on nommait auparavant les Ombellifères) qui ont ouvert le bal, suivies des Astéracées puis des Malvacées. Sous la loupe du botaniste, étamines, pistil, pétales, pollen, calice… n’avaient plus de secrets pour les participants à cette balade bucolique. 

L’après-midi s’est terminé autour d’une table et de discussions sur les familles rencontrées. Tout cela  s’est concrétisé par le jeu des 7…  non 4 familles botaniques où l’objectif était de retrouver à qui appartenait les fleurs, les fruits, les inflorescences, les graines , les feuilles et les célèbres de la famille. 

Vous aussi, vous voulez vous prêter au jeu? Alors rendez-vous sur une prochaine sortie de l’Atelier Bota https://latelierbota.eu/les-sorties-proposees/

Merci à Agnès qui a partagé avec nous et avec passion ses connaissances en phytothérapie. Merci à Virginie et Richard de la miellerie de Kirbon pour leur accueil. Les plus gourmands sont repartis avec du miel et autres produits à base de ce cadeau des abeilles. 

Même les chats se mettent à la botanique!