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Samedi 16 novembre 2024, c’était, non pas soirée mousse, mais après-midi Bryophytes !

10 personnes se sont jointes à l’aventure. Le lieu de cette exploration d’un monde lilliputien était Roques hautes, au pied de la Sainte Victoire. Nous avons pu observer à la loupe ces végétaux encore très dépendants de l’eau mais qui possèdent également le super-pouvoir de reviviscence: ils sont capables de « renaître » après des périodes d’extrême sécheresse pouvant aller jusqu’à plusieurs années !

Fort de quelques notions de vocabulaire spécifique à ce groupe de végétaux, après avoir appréhender leur cycle de reproduction, (et après une petite séance de réchauffement musculaire), nous sommes allés nommer des espèces de Bryophytes à l’aide d’une clé de détermination locale. Nous avons fait la connaissance d’Encalypta vulgaris, d’Hypnum cupressiformes, Grimmia pulvinata

Si vous aussi, vous souhaitez rencontrer ce monde moussu méconnu, rendez-vous au printemps 2025 pour une nouvelle séance !

Saviez-vous ce que faisaient les gemmeurs autrefois en Provence? Pourquoi certaines plantes que l’on trouve au détour de rues s’appellent ruine de Rome? Et le Lierre, bénéfique ou pas pour les humains?
Ce sont ces questions et bien d’autres auxquelles nous avons répondu cet après-midi ensoleillé du 30 octobre 2024, sur la commune de Peynier. La sortie de ce jour consistait en un aperçu d’ethnobotanique, une science qui étudie les relations entre l’homme et les plantes, depuis la nuit des temps. Quinze personnes dans une ambiance joyeuse ont répondu présentes pour ce rendez-vous champêtre. L’association des Incroyables Comestibles de Rousset a été représentée par plusieurs de leurs adhérents.

L’an prochain, une autre sortie d’ethnobotanique aura lieu  à Rousset, (arrivé deuxième sur le sondage, à une voix près…). La date exacte sera communiquée dans moins d’un mois.

En attendant, soyez curieux. Faites le test, choisissez une plante plutôt commune près de chez vous et cherchez les différents usages passés et présents ainsi que les anecdotes sur son nom. Je parie une pièce en chocolat que vous serez surpris de ce que vous allez apprendre!

Le 12 octobre 2024, c’est sur la Sainte Baume que le groupe de botanistes en herbe a bravé un temps incertain. L’ubac de cette montagne, sacrée pour de nombreuses personnes et depuis des siècles, est la photographie du paysage provençal d’il y a au moins deux mille ans. Des arbres centenaires (et plus si affinité) comme des hêtres, des tilleuls, des chênes commençaient à arborer leurs couleurs d’automne.

Les champignons n’étaient pas en reste avec leur diversité de formes et de colorations. Une danse dans un cercle « cryptogamique » a même été esquissée…

Côté faune, les sangliers ont laissé de belles traces de labour dans une terre noire d’humus, les différents pics ont gratifié les arbres morts de jolies ouvertures bien circulaires à la recherche de larves appétissantes. Et les derniers insectes courageux ont pris la pause pour la photographe.

Samedi 28 septembre 2024, 15 personnes se sont lancées à l’assaut du fleuve aixois : l’Arc (et oui, c’est bien un fleuve puisqu’il se jette dans l’étang de Berre qui est en connexion avec la mer).

Une exploration des ligneux de la ripisylve : Frêne, Platane, Orme, Peuplier tremble et Peuplier blanc pour les arbres, Cornouiller sanguin, Églantier et Aubépine pour les arbustes.

Les herbacées étaient plus discrètes (à part un Plantain très majeur) car nous arrivons à la fin des la saison des inflorescences. Mention spéciale au Grémil officinal dont les fruits font penser à des perles (pour les plus poétiques) ou des petites pierres blanches. D’ailleurs son nom scientifique Lithospermum officinale en est une évocation : Litho : pierre et spermum graine.

La sortie était complète, et nous avons dû refuser des personnes. Mais rien n’est perdu car nous la reproposons le 15 décembre https://latelierbota.eu/events/a-la-decouverte-des-vegetaux-de-ripisylve-en_hiver/

Ce samedi 14 septembre 2024, un joyeux et studieux groupe de six personnes est parti voir la famille. Non, en réalité quelques familles botaniques. 

Ce sont les Apiacées (que l’on nommait auparavant les Ombellifères) qui ont ouvert le bal, suivies des Astéracées puis des Malvacées. Sous la loupe du botaniste, étamines, pistil, pétales, pollen, calice… n’avaient plus de secrets pour les participants à cette balade bucolique. 

L’après-midi s’est terminé autour d’une table et de discussions sur les familles rencontrées. Tout cela  s’est concrétisé par le jeu des 7…  non 4 familles botaniques où l’objectif était de retrouver à qui appartenait les fleurs, les fruits, les inflorescences, les graines , les feuilles et les célèbres de la famille. 

Vous aussi, vous voulez vous prêter au jeu? Alors rendez-vous sur une prochaine sortie de l’Atelier Bota https://latelierbota.eu/les-sorties-proposees/

Merci à Agnès qui a partagé avec nous et avec passion ses connaissances en phytothérapie. Merci à Virginie et Richard de la miellerie de Kirbon pour leur accueil. Les plus gourmands sont repartis avec du miel et autres produits à base de ce cadeau des abeilles. 

Même les chats se mettent à la botanique!

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